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Management d'équipe : parle moi de ton héros sur Netflix

websitebuilder • juin 19, 2020

Mai 2020- Selon l’enquête d’ALLOCINE après le confinement, « 65% des répondants déclarent avoir sur-consommé des films, séries, documentaires et dessins animés en confinement par rapport à leurs habitudes antérieures. » 

Personnellement, j’ai trouvé un séduisant DUO guerrier de choc postapocalyptique ; lui un bon chef paternaliste et protecteur ; elle, dotée d’aptitudes de leader innées, habiles négociatrice et, tous deux dotés d’un instinct de survie hors du commun.  Oui, je vous cite le DUO de choc Clarke et Bellamy de la série jeunesse américaine "The 100" développée et produite par Jason Rothenberg, inspirée des romans éponymes de Kass Morgan (2015 : Meilleure série télévisée orientée vers la jeunesse récompensée aux US)

Si les premiers épisodes ressemblent à une série SF jeunesse, il faut se laisser embarquer pour vite s’apercevoir que la série a plus d’un tour dans son sac. Le début de l’histoire se passe après l’holocauste nucléaire, la planète est ravagée. De la station spatiale l’Arche, 100 jeunes prisonniers sont envoyés sur terre de force pour tester « en live » les conditions de vie.  « On a beau critiquer The 100, il suffit de s'y attarder pour apprécier son regard particulièrement affûté sur la politique et le leadership. Et si un teenshow dystopique était la meilleure métaphore sociopolitique actuellement à l'antenne ? Sous ses airs de récit de science-fiction au rythme effréné, The 100 est lourde de sens à bien des niveaux. » konbini.com
Car il est question de survie, de lutte de pouvoir et d’établir les fondements d’une société nouvelle.

Jeux de pouvoir et conflits

Nos héros, outre leur quête quasi quotidienne de survie, sont aux prises à de grandes responsabilités : commander, manager, structurer les bases de leur nouvelle civilisation par leurs seuls et uniques talents de leadership tentant tant bien que mal – et souvent très mal -de faire perdurer un semblant de démocratie. 
Et il est assez déroutant de constater que seule la violence semble être l’élément fédérateur des peuples en survie et leur seule façon d’inter-agir : violences, manipulation, mensonges, rapport de domination, bagarres, actes de barbarie, actes de torture, meurtres et génocides. 
Selon mes rapides calculs, les deux héros principaux, Clarke et Bellamy, compteraient environ 500 meurtres chacun. 
Dans notre société contemporaine, qui serait encore en liberté avec de tels agissements ? Et qui pourrait perpétrer de tels actes si ce n’est un dictateur ? « The 100 transpose à sa manière notre société contemporaine pour mettre en lumière ses travers persistants » Konbini – Xénophobie, trahison et prise de pouvoir destructrice, les exemples sont pléthore.

Un système de commandement pyramidal ancien comme le monde
Tout en parallèle avec notre société, le pouvoir des commandants ou celui des « petit chef » reste détenu par une seule poignée de personnes selon le bon vieux schéma pyramidal hiérarchique hérité de nos aïeules. Et, les jeunes prisonniers venus de l’Arche, la station spatiale, étrangers aux prises de décisions collégiales et à la démocratie s’organisent sur le même acabit reproduisant les mêmes erreurs à leur plus grand désespoir.

Défendre des nouvelles valeurs 
Plus largement, la crise mondiale que nous traversons avec le COVID-19, nous renvoie à des questionnements sur le fondement de notre société et ses enjeux : justice sociale, respect de l’environnement, respect des êtres vivants, de la personne, de soi pour vivre en paix, en harmonie, mieux nourri et mieux logé. Le management est tout aussi concerné par ces remises en question et c’est tant mieux. Dixit le fordisme* !
Alors, comment sortir de l’adage prédominant et hérité des fondements culturels anciens, d’une société patriarcale basée sur la prise de pouvoir par une élite avec un management pyramidal et une déclinaison binaire surreprésentée dans la culture prédominante américaine : le Bien vs le Mal ; Le Gentil vs le Méchant ou si on décline l’adage au niveau de nos relations humaines lors des conflits relationnels : comment sortir du mode de pensée habituels « J’ai raison / tu as tort » qui engendre bien des tensions au travail.
Un nouveau management avec un changement de paradigme 
Comment relever le défi d’un nouveau management plus équitable avec des rapports humains plus apaisés passant d’un mode de domination vers un mode de coopération collective.  
Je ne peux que déplorer qu’aucun « outil relationnel » comme la communication non violente*, l’intelligence émotionnelle, la communication inter-personnelle ne soient enseignées à l’école, ni ne fassent parties de la mass-culture. 
Et pourtant, ils sont le gage d’un meilleur avenir collectif, du fameux bien-être en entreprise à la mode ces dernière années et d’une société plus équitable.
Gageons sur les prises de conscience actuelles pour changer en profondeur nos façons d’être, car je ne parierai pas cher des alternatives de management proposé de la prochaine saison 7 de The 100 pour éduquer les jeunes générations.
(actuellement sur CW aux USA)
25 mai 2020 – Rédaction pour le jeu de rôle en management  MASTER II FOQUAL à GRASSE 
Hélène BASLER – Formatrice & Consultante Communication & Management

*FORDiSME : productivité prônée par les courants économique du Fordisme -Taylorisme

par Helene Basler 10 mars, 2022
Avez vous déjà sombré dans un sommeil profond (ou voulu sombrer !) lors d'une énième présentation de 1/ votre boss ? 2/ un-e candidat au recrutement ? 3/ un homme, une femme politique ? 4/ votre propre présentation ? (!) (ou mais si ! on peut s'ennuyer soi-même!) Si oui, demandons nous, pourquoi il est aussi difficile d' OSER de présenter à l'oral autrement ? Et pour cela, promenons-nous du côté des neurosciences pour étudier le responsable : notre cerveau et le biais cognitif de conformisme. Encyclopædia Universalis France définit le conformisme comme le processus d'influence sociale par lequel une personne est amenée à aligner ses propres perceptions, croyances ou conduites sur celles d'un ensemble d'autres personnes. Résultat du biais de conformisme ? Sans travail préparatoire, votre prise de parole risque de ressembler à toutes celles des autres et…d’ennuyer. Or, ce n’est pas ce que vous voulez, n’est ce pas ? Le premier réflexe est d'observer ce mécanisme inconscient chez les autres puis de s'observer soi-même afin de reprendre l'initiative sur son comportement. Il ne s'agit pas d'être original pour être original, mais simplement de présenter autrement et de ne pas appliquer " le moule" comme LA norme. Vous ne me croyez pas ? Depuis plus de 13 ans, je forme les managers à la prise de parole en public, des demandeurs d'emploi et des étudiants. Et, devinez ? Le biais de conformisme marche à tous les coups ! En début de session, si par hasard la première personne qui se présente, donne son âge et son statut familial, les présentations suivantes suivront ce modèle alors que la consigne donnait toute liberté de se présenter. Pire, si la première personne s'est positionnée à un endroit sur l'estrade, les autres auront tendance à se positionner au même endroit ! Etonnant, non ? comme notre cerveau nous berne. Vous voulez vous démarquez ? Mais que faire ? Encore une fois la simplicité pour commencer ! Par exemple, si tout le monde est resté assis lors du tour de table, qui vous empêche de vous lever ? Les autres sont restés planqués derrière le pupitre, qui vous empêche de vous avancer vers l'auditoire ? Les autres ont commencé par décrire leurs carrière professionnelle, qui vous empêche de commencer par vos valeurs ? Enfin, à la question "Qui vous empêche", et bien maintenant on sait : vous-même ! par ce fameux biais de conformisme ! Alors pour finir Pensez au mécanisme cognitif appelé biais de conformisme pour sortir du moule et vous ferez le premier pas pour intéresser, voire même soulager, le public. Entrainez-vous. La parole est à vous, OSEZ exprimer votre plein potentiel !
par Helene Basler 24 mars, 2021
Les têtes chercheuses brisent la glace !
par websitebuilder 19 juin, 2020
La démarche QVT : la volonté d’humaniser le travail en entreprise
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